Nuits lumière de Bourges - Hôtel Lallemant
Si vous avez atterri sur cette page, c’est certainement parce que vous voulez continuer d’apprécier les Nuits Lumière une fois l’été terminé. Eh bien, vous êtes au bon endroit ! 😏
Dans nos six articles de blog basés sur notre podcast “Mes nuits bleues” nous allons continuer de vous apprendre quelques petites choses sur notre jolie ville… Et ce, même au chaud sous votre plaid les soirs d’hiver, au parc à apprécier les premiers rayons sur soleil au printemps, ou dans les transports les jours pluvieux d’automne ! ☃️🌷🍂
Le centre-ville de Bourges est réputé pour ses maisons à colombages, place Gordaine ou encore rue Bourbonnoux. On ne s’en lasse pas : d’ailleurs, on adore la Grange aux Dîmes, à l’angle de la rue Molière, qui servait à recevoir des redevances comme des céréales, ou du vin.
🔥 Bourges sous les flammes
Nous venons de citer la rue Bourbonnoux, qui est probablement l’une des plus jolies rues de Bourges, avec ses colombages et ses pavés. Cette rue fut touchée par de nombreux incendies.
En effet, les flammes se propageaient rapidement, de maison en maison, en raison des colombages en bois et de l’étroitesse des rues. Le premier, et le pire en 1487, fut le célèbre incendie de la Madeleine. Il réduira en cendres de nombreuses rues, dont la rue Mirebeau, et une partie de la rue Bourbonnoux. En 1552, c’est un autre incendie qui se déclare dans une auberge. La cathédrale est alors touchée par les feux pour la première fois. En 1559, l’incendie des grandes écoles, qui atteint également la cathédrale.
🏠 Bienvenue chez les Lallemant !
En bas de la rue Bourbonnoux, se trouve le magnifique hôtel Lallemant, construit après le grand incendie de la Madeleine, entre 1495 et 1518, sur l’ancien rempart gallo-romain.
Cet hôtel doit son nom à ses commanditaires, les frères Lallemant. Ces riches marchands et financiers proches du pouvoir appartenaient à l’élite, notamment culturelle. Grands mécènes et férus d’art, possèdent par ailleurs une magnifique collection de manuscrits enluminés. Leur statut social explique les choix architecturaux de leur hôtel particulier de la première renaissance française.
À la Renaissance, sont découverts des espèces animales et botaniques, de nouveaux territoires. Sont également redécouverts les traités d’architecture antique, ce qui explique le passage des colombages… à cette belle pierre ! Dans les plans, ce sont le cercle et le carré qui prévalent lors de la construction des édifices de la Renaissance, sur le modèle italien.
L’édifice est plein de surprises : notons les fascinantes et fantastiques sculptures de la cour haute, de l’autre côté, où sirènes et chimères peuplent la façade, mais également les célèbres caissons alchimiques visibles à l’intérieur de l’édifice, devenu un musée d’art ! Parmi eux, se trouve même un ange faisant urinant dans un sabot. Étrange non ? La symbolique du plafond est assez curieuse, et compliquée à saisir, associant des idées dans des images dont on peine à comprendre le sens !
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